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                  Accueil Bancs d'Essais

                  YBA CD Passion 430

                  Lionel Schmitt Par Lionel Schmitt
                  15 septembre 2023
                  Temps de lecture : 15 minutes

                  YBA CD Passion 430

                  Origine : France
                  Réalisation : Chine
                  Lecteur CD intégré
                  Bande passante : 20 Hz à 20 kHz
                  Taux de distorsion :
                  – 0,0015% (16bits)
                  – 0,0008% (24bits)
                  Rapport signal / bruit : 110 dB
                  1sortie RCA asymétrique
                  1 sortie XLR symétrique
                  1 sortie digitale coaxiale
                  1 entrée USB 2.0

                  Après quatre ans d’absence, YBA revient en France avec une nouvelle gamme de produits décrites dans notre rubrique NEWS. Parmi ces nouveautés, il faudra compter avec le lecteur CD intégré Passion 430 et le Drive CDT 450 qui partage la même base mécanique.

                  Le CD 430 prend la succession des lecteurs Classic CD 3 et CD 2 et de leurs homologues respectifs Passion 400 et 600, avec pour prérogative : dépasser leurs performances musicales. C’est ce que nous allons tenter de voir à travers ce banc d’essai.

                  La présentation « soft », épurée, de bon goût ressemble à s’y méprendre à celles des anciens Passion 400, 600, et 1000. La différence se situe au niveau de la finition de qualité supérieure.

                  Ce lecteur est un modèle « intégré » fonctionnant en totale autonomie, sans convertisseur externe, même si cette possibilité est offerte puisqu’une sortie numérique coaxiale côtoie les sorties analogiques au double standard RCA et XLR. Détail nouveau : aucune prise spécifique n’autorise l’ajout d’une alimentation complémentaire pour « doper » l’étage de sortie analogique. En revanche, une entrée USB 2.0 fait son apparition pour traiter les signaux 24 bits – 192 kHz issus d’une source externe.

                  Le coffret est constitué d’une plaque en aluminium de 9 mm d’épaisseur qui repose les 3 pieds dont la conception a été revue et optimisée dans le but d’assurer un découplage encore plus efficace. Pour mémoire, les deux pieds arrière sont des isolants tandis que l’unique pied avant joue le rôle de terre mécanique. Comme par le passé, le couvercle en U inversé est entièrement en aluminium et joue un rôle important contre toutes formes de pollutions mécaniques, électromagnétiques, ou environnementales (ondes d’origines diverses).

                  Le lecteur est livré avec une télécommande de très belle facture plaquée en aluminium. Au chapitre des critiques, cette télécommande commune au lecteur CD et à l’amplificateur intégré ou préamplificateur Passion est peu pratique à utiliser : il est nécessaire de sélectionner manuellement et de façon systématique l’appareil que l’on désire « piloter ». Ces doubles manipulations pourront agacer à la longue. De plus cette télécommande ne comporte pas de pavé numérique : ceci interdit l’accès direct aux plages souhaitées – un non-sens qu’il conviendrait de corriger rapidement.

                  Pour la mécanique, YBA a choisi le fameux modèle Philips CM Pro 2, dont l’implantation a subit un traitement spécifique au niveau de la suspension et dans le même esprit que sur les modèles mythiques de la marque. Le chargement du CD s’effectue par le dessus et YBA insiste sur le fait de laisser la trappe ouverte pendant la lecture, afin d’éviter la formation d’électricité statique qui pourrait, le cas échéant, perturber la bonne lecture du disque.

                  Pour assurer une analyse optimale des signaux gravés, le principe de la seconde diode bleue a été repris ici, et si cette diode est désormais fixe, elle joue un rôle important car elle assure une meilleure lecture du disque. Par expérience, je puis attester d’un surcroît d’air et d’ouverture dans le haut du spectre. Enfin, un lourd palet presseur magnétique plaque impeccablement le disque sur son support rotatif. Petite astuce, ce palet presseur est cerclé par joint torique en caoutchouc qui joue un rôle spécifique.

                  L’étage de conversion fait appel à un Dac Cirrus Logic 24 bits / 192 kHz. Toutefois, le lecteur CD fonctionne au standard natif 16 bits / 44 kHz, et non pas en 24 bits / 192 kHz, ce dernier étant réservé à la seule entrée USB 2.0.

                  L’alimentation est bien évidemment aux avant-postes : le concepteur n’a pas hésité à implanter deux transformateurs distincts. Celui dédié à l’étage de sortie analogique est un modèle « maison » en double C à grains orienté d’une capacité 400 VA « pompés » sous vide pendant 48 heures à 100°. Cette alimentation de qualité inclut une série de condensateurs YBA d’une valeur totale de 20.000 microfarads destinés à stabiliser sérieusement le courant. Un second transformateur toroïdal est destiné à la gestion des fonctions mécaniques, à l’afficheur, et à la section de conversion.

                  La réalisation de l’ensemble est impeccablement réalisée : sur ce point, il n’y a aucune critique à formuler.

                  ECOUTE

                  Les tests d’écoutes ont été effectués dans les conditions suivantes :

                  • En auditorium, en compagnie du concepteur, avec l’amplificateur YBA intégré Passion IA 350, enceintes acoustiques B & W 802 Diamond et LEEDH E2, câbles modulation et HP YBA Diamond.
                  • A domicile avec le matériel suivant : préamplificateur YBA Classic 3, bloc de puissance YBA Classic 3 Delta DT, amplificateur intégré YBA Passion IA 350, lecteur CD YBA CD Classic Player 3, enceintes acoustiques PEL Kantor, câbles de modulation et HP ESPRIT Kappa et Aura et YBA Diamond.

                  Pour l’alimentation secteur : barrette FURUTECH F-TP 615, câble secteur G-314Ag-18E et prise murale FT-SWS-G de la même marque.

                  CD utilisés  :

                  CD test NAIM Sampler N° 6 – Modern Jazz Quartet with Laurindo Almeida – Porgy And Bess suite orchestrale par Frank Chackfield – Celtic Spectacular par Erich Kunzel –  » Kyrie  » de la Misa Criolla d’Ariel Ramirez – Tri Yann et l’orchestre national des pays de Loire –  » Sonate Kk 87  » de Scarlatti interprétée au piano par Mikhail Pletnev – Requiem de Mozart sous la Direction de Herbert Von Karajan – Double Jeux par Laurent Korcia – Take Five par Quincy Jones – Kyrié de la Misa Criolla par Ariel Ramirez – Les géants du Jazz jouent Georges Brassens –  » Stabat Mater  » de Vivaldi – Direction Christopher Hogwood.

                  Je tiens à remercier le concepteur Yves Bernard ANDRE pour ses explications et sa disponibilité, ainsi que le distributeur JFF – Diffusion et Audiofréquences qui ont bien voulu mettre cet amplificateur à ma disposition pour un mois afin de pouvoir réaliser ces tests d’écoutes et vous les présenter en exclusivité.

                  1° Analyse et approche globale
                  • Timbres

                  D’entrée de jeu, dès les premières secondes d’écoute, on retrouve cette beauté et cette justesse des timbres qui fit la réputation des lecteurs YBA des générations précédentes. C’est avec un immense plaisir de retrouver par exemple le filé soyeux des violons. L’ensemble de cordes du ‘’ Requiem de Mozart  » sous la Direction de Herbert Von Karajan ‘’ est simplement majestueux et s’avère très aérien avec une couleur de timbres en tous points naturelle.

                  Dans une autre registre, le violon de Laurent Korcia est à la fois doux et extrêmement précis, ce qui lui donne une crédibilité toute particulière, et un tempérament musical proche de l’analogique. Par ces deux exemples, on sent que la bande passante subjective file haut de façon maîtrisée car aucune trace d’agressivité ou de dureté ne sont à redouter.

                  Ce registre aigu s’articule autours d’un registre médium qui va fouiller dans les moindres recoins toutes les informations qui sont présentes sur la galette irisée. Ce sens de l’analyse joue un grand rôle en matière de communication et de transmission des émotions (nous y reviendrons). Les plus petites inflexions, les infimes ou discrètes percussions sont aisément perceptibles et très bien mise en valeur, y compris sur des masses orchestrales « chargées ». C’est un véritable plaisir d’écouter ‘’ Tri Yann et l’Orchestre National des Pays de Loire ‘’ dont repèrera chaque note de la mandoline, celle d’un triangle, ou simplement celle du cromorne qui reprend la ligne mélodique. Tout cela « sent bon » l’authenticité.

                  Le registre grave : tout un programme ! Tout commence par l’ouverture de ‘’ Ainsi parla Zarathoustra ‘’ – direction Lorin Maaezel où les plus basses octaves des grandes orgues ont donné pas mal de fil à retordre à certains lecteurs CD, amplificateurs, ou enceintes acoustiques. Le CD 430, ainsi que le (s) système (s) qui lui ont été associés se sont comportés de façon « divine », sans compression ou altération d’aucune sorte. Cela montre que le CD 430 explore les soubassements avec une maîtrise que je n’avais immédiatement soupçonnés.

                  Dans un autre registre, n’ayons pas peur de mettre l’accent sur la contrebasse qui ponctue ‘’ Valéria ‘’ interprétée par le Modern Jazz Quartet. Le jeu se veut précis, net, et les notes descendent à la profondeur souhaitée avec une « ponctuation, une vélocité, et une consistance vraiment étonnantes. Le piano donne, à son tour, le meilleur de lui-même. Il n’est pas omni présent : il conserve la place qui est la sienne avec un jeu délié et des notes qui ont le poids et une matière de grande envergure. Ces deux instruments surprennent par cette matière et leur substance simplement réalistes. Ce registre grave est charpenté : il n’a rien de « baveux », et il révèle une lisibilité réellement bien reproduite.

                  • Transparence

                  Ceux qui « pratiquent » YBA et / ou possèdent des produits issues des gammes Classic ou Signature (et même certaines références Passion) savent ou ont encore en mémoire cette fameuse transparence cristalline qui avait fait la réputation du constructeur. Il était logique que je porte un intérêt particulier à cette caractéristique.

                  Je vous prie de croire que je n’ai pas été déçu car j’ai retrouvé avec bonheur cette facilité à lever le voile sur toutes les infimes substances de quelques bons enregistrements. Le CD 430 est un « analyste » de premier ordre dans la mesure où il va chercher un grand nombre de détails. Toutefois, il est important de souligner que ce n’est pas uniquement sur le haut du spectre qui est privilégié. La transparence s’apprécie sur l’ensemble du spectre audible. La suite orchestrale de ‘’ Porgy And Bess ‘’ de Gerschwin dirigée par Frank Chacksfield illustre assez bien les « possibilités » de ce lecteur qui ne se prive pas de nous livrer l’intégralité de la substance que renferme cet enregistrement. On savoure sans retenue les arpèges ou les envolées de la harpe qui viennent délicatement vous « chatouiller » les oreilles. Quelques interventions de flûte traversière bien amenées viennent se superposer au dessus de la masse orchestrale avec une « physionomie arienne » du meilleur effet : on sent bien que tout cela respire et donne de facto une âme et un sens à la musique.

                  Sur ce chapitre, le « coup de patte » d’YBA est parfaitement identifiable : on s’approche assez bien de cette transparence cristalline qui fit la renommée des réalisations précédentes, tant appréciées sur les cinq continents.

                  • Dynamique et réactivité

                   » Ainsi parla Zarathoustra  » : le déferlement des percussions sur un fond de cuivres illustre l’absolue maîtrise de la dynamique. Cette interprétation constitue ici un véritable « monument » en matière de tenue des notes et de la réactivité : les cuivres, les cordes « s’envolent » avec une réelle souplesse. Tout ce qui « nourrit » la partition emplit la pièce d’écoute pour vous « placer en condition » face à l’orchestre qui se produit avec panache et rigueur. Cette beauté rend hommage à cette interprétation et tout simplement à son compositeur.

                  Dans un autre style, quel bonheur de retrouver cette interprétation de ‘’ Take Five ‘’ par Quincy Jones par la quelle ce lecteur CD montre à quel point il « colle » à la perfection au sens du rythme. Les capacités à réagir vite et bien permettent de voir sous un jour la sonorité naturelle des cuivres. Les coups de cymbales sont clairs et précis. Chapeau bas pour la trompète bouchée, qui, une fois n’est pas coutume, ne laisse en aucune circonstance échapper une once d’agressivité qui pourrait venir entacher l’écoute. Le saxophone et sa sonorité veloutée émerge de cet ensemble avec un brio et une présence remarquée dans la pièce d’écoute ; présence dénuée de toute trace de caricature.

                  Le rythme d’ensemble est particulièrement soutenu et illustré par la ligne de contrebasse et des percussions saccadées et savamment organisées.

                  La dynamique s’étend de façon régulière sur l’ensemble des fréquences reproduites avec une linéarité qui ne pourra certainement pas être prise en défaut. Même sur des extraits tels que un  » Air Varié  » d’après Colombi (école de Madène 17ème siècle), on perçoit un clavecin aux allures grandioses accompagné par un jeu de violon qui dicte sa ligne de conduite musicale et un violoncelle baroque qui intervient en contrechant pour donner l’envergure qui convient. Pour conclure : les applaudissements réalistes parachèvent cette pétillante prise de son en live – divin me direz vous ?

                  • Fluidité – sens de l’ouverture

                  Si la signification du terme fluidité venait à vous échapper, alors je vous recommande vivement de faire connaissance avec ce lecteur CD. Avec le Passion CD 430 la musique s’écoule librement avec comme « point de convergence » un enchaînement des notes parfaitement « huilé » – il s’agit d’ailleurs d’une constance chez YBA depuis toujours. Une sorte de magie s’installe à chaque passage musical, et ce, quelque soit le style de musique choisi. Aucun accroc n’a été relevé, cela accroît davantage le confort d’écoute et le plaisir musical de tous les instants. On décèle une certaine agilité à gérer les extraits musicaux les plus complexes, à dompter les masses orchestrales les plus « chargées ».

                  Divers extraits de ‘’ Tri Yann et l’Orchestre National des Pays de Loire ‘’ me confortent sur ce point, et m’amène à mentionner spécifiquement un très beau sens de l’ouverture.

                  Ce sens de l’ouverture, on le retrouve sur un bon nombre d’extraits, mais c’est le ‘’ Kyrié d’Ariel Ramirez ‘’ qui reflète le mieux le talent en matière d’expressivité des choristes et cette grande pureté dans l’interprétation. Une sorte de magie s’installe entre les interprètes et l’auditeur qui traduit si bien cette saveur particulière des musiques religieuses latino américaines.

                  • Scène sonore

                  Bien campée au milieu des enceintes, la scène sonore se déploie dans les trois dimensions avec une facilité qui donne un beau panache aux « grands orchestrations ». La scène se veut holographique – cependant, elle reste contenue sur des petites « formations » ou lorsque la situation se présente. Aucun débordement n’est à redouter, le CD 430 fait donc preuve de discernement, en sachant conserver une présence permanente des interprètes dans la pièce d’écoute.

                  Quelque soit l’électronique associée, le CD 430 apporte sans attendre une réponse. D’une façon générale, on sent que ce lecteur privilégie la générosité sans toutefois en rajouter. La scène sonore se construit progressivement et méthodiquement pour prendre des « formes » habillement reproduites avec une capacité d’adaptation étonnante. La puissance des chœurs de ‘’ Tri Yann et l’Orchestre National des Pays de Loire ‘’ ou encore celle qui illustre le ‘’ Requiem de Mozart ‘’ ne manquent pas de présence, rendant l’écoute particulièrement attrayante, variée, et vivante. Les plans sont bien structurés et il est aisé de faire la distinction entre les groupes d’instruments de premier plan et ceux de second ou de troisième plan.

                  On ne s’ennuie pas avec le CD 430, qui à chaque extrait, amène son lot de surprises et permet de redécouvrir certains détails passés sous silence par d’autres lecteurs CD. Le magistral ‘’ Stabat Mater  »de Vivaldi – Direction Christopher Hogwood ‘’ vous démontrera que ce lecteur CD n’est pas avare : la voix soliste de James Bowman prend une dimension vraisemblable dans les trois dimensions : elle nous montre à quel point l’interprète « vit » sa musique avec une forme d’exaltation remarquable.

                  • Communication avec l’auditeur

                  Compte tenu de ce qui précède, il aurait été surprenant de trouver des points de dysfonctionnement ou autre forme d’incohérence.

                  Le CD 430 a des choses à dire, mais il ne le fera pas dans n’importe quelles conditions. Si les électroniques, enceintes acoustiques et câbles sont minutieusement choisis et que les enregistrements sont bien réalisés, alors vos extraits musicaux les plus expressifs se transformeront en parcours de santé sans limites. Si ces quelques précautions sont respectées, je vous garantis des séances musicales divines, voir poignantes. Le CD 430 vous fera « vivre » la musique dans la mesure où ce lecteur de CD s’engage à faire chanter les partitions qui ont le mérite d’être interprétées avec virtuosité.

                  J’ai réellement été enthousiasmé par le ‘’ Requiem de Mozart ‘’ sous la Direction de Herbert Von Karajan. Ce lecteur entend partager avec son auditoire l’expression de la soliste Maria Stader au travers l’intensité dramatique de certaines intonations. L’émotion est au rendez vous lorsque les chœurs s’expriment distinctement par leur formulation « touchante », et particulièrement communicative. On retrouve ce sens de la justesse et de la communication sur l’ensemble des extraits de ‘’ Tri Yann et l’Orchestre National des Pays de Loire ‘’ où l’ensemble des interprètes jouent avec une magnifique conviction.

                  Par ailleurs, parmi les plus belles démonstrations de ce qu’est capable de fournir ce lecteur, je peux citer la magnifique ‘’ Minor Waltz ‘’ extrait de l’album ‘’ Double Jeux ‘’ de Laurent Korcia. Je dois vous confier que je suis resté muet d’admiration face au jeu de violon du jeune virtuose dont l’archet « surfe » sur les cordes de son instrument avec une légèreté et une forme d’engouement tout à fait singulière à donner un frisson de plaisir. Laurent Korcia s’emploie à faire son instrument, qu’il maîtrise à la perfection, facilement identifiable par tout mélomane sensible à une interprétation de qualité.

                  La sonorité « boisée » de l’instrument ainsi que celle de la contrebasse qui l’accompagne place l’auditeur dans des conditions d’écoutes exceptionnelles en matière d’expression.

                  Le CD 430 se fait un malin plaisir à traiter le signal sonore avec une infinie délicatesse, donnant à la musique une âme, un sens à la qualité d’interprétation. Sa faculté à prolonger les notes dans le temps et l’espace constitue un point crucial en matière de gestion des harmoniques. Pour tout confier, j’ai littéralement « fondu » lorsque j’ai écouté l’extrait  » Ayasofia  » tiré du CD  » Dance Intro Internity  » par Omar Faruk Tekbilek où l’interprète fait vibrer et « pleurer » sa flûte, avec une tonalité teintée d’une pureté inégalée, doublée d’une reprise de souffle vous prennent au plexus à donner le frisson : tout est dit !

                  2° Comparaison avec le lecteur YBA Classic Player 3

                  De prime abord, il y a des différences audibles entre ces deux lecteurs CD, et je vais tenter de les identifier et vous les présenter. La première différence identifiable est sans aucun doute la spatialisation et le « volume » sonore qui plaide en faveur du CD 430. Ceci s’explique notamment par une alimentation de meilleure capacité. La musique est plus « généreuse », elle gravit des échelons sur le plan de la spontanéité et aussi en matière d’expression. Dans cette perspective, j’irais jusqu’à dire que la communication entre les interprètes et l’auditeur est plus « fusionnelle ».

                  Le CD Classic Player avait quelque chose de très aérien, une forme de liberté d’expression assez singulière. Le CD 430 reprend cette philosophie à son compte en y ajoutant un surcroît de poids dans le bas du spectre, un meilleur délié et une fluidité plus affirmée – en tout cas, le CD 430 me semble moins « rugueux » sur les enregistrements un peu trop insistants sur le haut du spectre audible.

                  Les capacités d’analyse sont semblables à celles des lecteurs des anciennes gammes Classic. Toutefois, je n’irais pas jusqu’à dire qu’elles sont supérieures. Le CD 430 incarne une forme de continuité et l’aboutissement d’une mise au point qui perpétue la philosophie du concepteur.

                  La couleur des timbres dans le milieu et le haut du spectre est un peu différente, cependant on retrouve avec bonheur le filé soyeux dans le haut du spectre, en ayant à l’esprit que le CD 430 s’enorgueillit d’une douceur assez comparable à celle d’un disque vinyle que chacun jugera comme pertinente ou….non.

                  Globalement, le CD 430 va plus loin que le modèles Classic Player 3 sur bien des paramètres, sans toutefois rompre avec la philosophie originelle d’YBA.

                  Conclusion :

                  Ceux qui croyaient qu’YBA avait tourné une page se sont trompés. Certes, une nouvelle page s’est écrite en matière de réalisations, mais les fondamentaux demeurent intacts. Le concept éprouvé et encore amélioré fait toujours recette. Avec le CD Passion 430, Yves-Bernard ANDRE a conçu une machine, à mon avis redoutable, prête à assurer la succession des versions antérieures et à relever de nombreux défis car ses performances musicales sont élevées. Je considère le Passion CD 430 comme un « grand » lecteur qui fera date – une machine « simplement musicale » !

                  Synthèse : Musicalité : de l’YBA de haut niveau
                  Appréciation personnelle : enchanté
                  Rapport qualité – prix : très bon et justifié

                   

                  Prix : 5950 € (08/2014)

                  Test d’écoute réalisé par
                  Lionel Schmitt

                  YBA CD Passion 430

                  Origine : France
                  Réalisation : Chine
                  Lecteur CD intégré
                  Bande passante : 20 Hz à 20 kHz
                  Taux de distorsion :
                  – 0,0015% (16bits)
                  – 0,0008% (24bits)
                  Rapport signal / bruit : 110 dB
                  1sortie RCA asymétrique
                  1 sortie XLR symétrique
                  1 sortie digitale coaxiale
                  1 entrée USB 2.0

                  Après quatre ans d’absence, YBA revient en France avec une nouvelle gamme de produits décrites dans notre rubrique NEWS. Parmi ces nouveautés, il faudra compter avec le lecteur CD intégré Passion 430 et le Drive CDT 450 qui partage la même base mécanique.

                  Le CD 430 prend la succession des lecteurs Classic CD 3 et CD 2 et de leurs homologues respectifs Passion 400 et 600, avec pour prérogative : dépasser leurs performances musicales. C’est ce que nous allons tenter de voir à travers ce banc d’essai.

                  La présentation « soft », épurée, de bon goût ressemble à s’y méprendre à celles des anciens Passion 400, 600, et 1000. La différence se situe au niveau de la finition de qualité supérieure.

                  Ce lecteur est un modèle « intégré » fonctionnant en totale autonomie, sans convertisseur externe, même si cette possibilité est offerte puisqu’une sortie numérique coaxiale côtoie les sorties analogiques au double standard RCA et XLR. Détail nouveau : aucune prise spécifique n’autorise l’ajout d’une alimentation complémentaire pour « doper » l’étage de sortie analogique. En revanche, une entrée USB 2.0 fait son apparition pour traiter les signaux 24 bits – 192 kHz issus d’une source externe.

                  Le coffret est constitué d’une plaque en aluminium de 9 mm d’épaisseur qui repose les 3 pieds dont la conception a été revue et optimisée dans le but d’assurer un découplage encore plus efficace. Pour mémoire, les deux pieds arrière sont des isolants tandis que l’unique pied avant joue le rôle de terre mécanique. Comme par le passé, le couvercle en U inversé est entièrement en aluminium et joue un rôle important contre toutes formes de pollutions mécaniques, électromagnétiques, ou environnementales (ondes d’origines diverses).

                  Le lecteur est livré avec une télécommande de très belle facture plaquée en aluminium. Au chapitre des critiques, cette télécommande commune au lecteur CD et à l’amplificateur intégré ou préamplificateur Passion est peu pratique à utiliser : il est nécessaire de sélectionner manuellement et de façon systématique l’appareil que l’on désire « piloter ». Ces doubles manipulations pourront agacer à la longue. De plus cette télécommande ne comporte pas de pavé numérique : ceci interdit l’accès direct aux plages souhaitées – un non-sens qu’il conviendrait de corriger rapidement.

                  Pour la mécanique, YBA a choisi le fameux modèle Philips CM Pro 2, dont l’implantation a subit un traitement spécifique au niveau de la suspension et dans le même esprit que sur les modèles mythiques de la marque. Le chargement du CD s’effectue par le dessus et YBA insiste sur le fait de laisser la trappe ouverte pendant la lecture, afin d’éviter la formation d’électricité statique qui pourrait, le cas échéant, perturber la bonne lecture du disque.

                  Pour assurer une analyse optimale des signaux gravés, le principe de la seconde diode bleue a été repris ici, et si cette diode est désormais fixe, elle joue un rôle important car elle assure une meilleure lecture du disque. Par expérience, je puis attester d’un surcroît d’air et d’ouverture dans le haut du spectre. Enfin, un lourd palet presseur magnétique plaque impeccablement le disque sur son support rotatif. Petite astuce, ce palet presseur est cerclé par joint torique en caoutchouc qui joue un rôle spécifique.

                  L’étage de conversion fait appel à un Dac Cirrus Logic 24 bits / 192 kHz. Toutefois, le lecteur CD fonctionne au standard natif 16 bits / 44 kHz, et non pas en 24 bits / 192 kHz, ce dernier étant réservé à la seule entrée USB 2.0.

                  L’alimentation est bien évidemment aux avant-postes : le concepteur n’a pas hésité à implanter deux transformateurs distincts. Celui dédié à l’étage de sortie analogique est un modèle « maison » en double C à grains orienté d’une capacité 400 VA « pompés » sous vide pendant 48 heures à 100°. Cette alimentation de qualité inclut une série de condensateurs YBA d’une valeur totale de 20.000 microfarads destinés à stabiliser sérieusement le courant. Un second transformateur toroïdal est destiné à la gestion des fonctions mécaniques, à l’afficheur, et à la section de conversion.

                  La réalisation de l’ensemble est impeccablement réalisée : sur ce point, il n’y a aucune critique à formuler.

                  ECOUTE

                  Les tests d’écoutes ont été effectués dans les conditions suivantes :

                  • En auditorium, en compagnie du concepteur, avec l’amplificateur YBA intégré Passion IA 350, enceintes acoustiques B & W 802 Diamond et LEEDH E2, câbles modulation et HP YBA Diamond.
                  • A domicile avec le matériel suivant : préamplificateur YBA Classic 3, bloc de puissance YBA Classic 3 Delta DT, amplificateur intégré YBA Passion IA 350, lecteur CD YBA CD Classic Player 3, enceintes acoustiques PEL Kantor, câbles de modulation et HP ESPRIT Kappa et Aura et YBA Diamond.

                  Pour l’alimentation secteur : barrette FURUTECH F-TP 615, câble secteur G-314Ag-18E et prise murale FT-SWS-G de la même marque.

                  CD utilisés  :

                  CD test NAIM Sampler N° 6 – Modern Jazz Quartet with Laurindo Almeida – Porgy And Bess suite orchestrale par Frank Chackfield – Celtic Spectacular par Erich Kunzel –  » Kyrie  » de la Misa Criolla d’Ariel Ramirez – Tri Yann et l’orchestre national des pays de Loire –  » Sonate Kk 87  » de Scarlatti interprétée au piano par Mikhail Pletnev – Requiem de Mozart sous la Direction de Herbert Von Karajan – Double Jeux par Laurent Korcia – Take Five par Quincy Jones – Kyrié de la Misa Criolla par Ariel Ramirez – Les géants du Jazz jouent Georges Brassens –  » Stabat Mater  » de Vivaldi – Direction Christopher Hogwood.

                  Je tiens à remercier le concepteur Yves Bernard ANDRE pour ses explications et sa disponibilité, ainsi que le distributeur JFF – Diffusion et Audiofréquences qui ont bien voulu mettre cet amplificateur à ma disposition pour un mois afin de pouvoir réaliser ces tests d’écoutes et vous les présenter en exclusivité.

                  1° Analyse et approche globale
                  • Timbres

                  D’entrée de jeu, dès les premières secondes d’écoute, on retrouve cette beauté et cette justesse des timbres qui fit la réputation des lecteurs YBA des générations précédentes. C’est avec un immense plaisir de retrouver par exemple le filé soyeux des violons. L’ensemble de cordes du ‘’ Requiem de Mozart  » sous la Direction de Herbert Von Karajan ‘’ est simplement majestueux et s’avère très aérien avec une couleur de timbres en tous points naturelle.

                  Dans une autre registre, le violon de Laurent Korcia est à la fois doux et extrêmement précis, ce qui lui donne une crédibilité toute particulière, et un tempérament musical proche de l’analogique. Par ces deux exemples, on sent que la bande passante subjective file haut de façon maîtrisée car aucune trace d’agressivité ou de dureté ne sont à redouter.

                  Ce registre aigu s’articule autours d’un registre médium qui va fouiller dans les moindres recoins toutes les informations qui sont présentes sur la galette irisée. Ce sens de l’analyse joue un grand rôle en matière de communication et de transmission des émotions (nous y reviendrons). Les plus petites inflexions, les infimes ou discrètes percussions sont aisément perceptibles et très bien mise en valeur, y compris sur des masses orchestrales « chargées ». C’est un véritable plaisir d’écouter ‘’ Tri Yann et l’Orchestre National des Pays de Loire ‘’ dont repèrera chaque note de la mandoline, celle d’un triangle, ou simplement celle du cromorne qui reprend la ligne mélodique. Tout cela « sent bon » l’authenticité.

                  Le registre grave : tout un programme ! Tout commence par l’ouverture de ‘’ Ainsi parla Zarathoustra ‘’ – direction Lorin Maaezel où les plus basses octaves des grandes orgues ont donné pas mal de fil à retordre à certains lecteurs CD, amplificateurs, ou enceintes acoustiques. Le CD 430, ainsi que le (s) système (s) qui lui ont été associés se sont comportés de façon « divine », sans compression ou altération d’aucune sorte. Cela montre que le CD 430 explore les soubassements avec une maîtrise que je n’avais immédiatement soupçonnés.

                  Dans un autre registre, n’ayons pas peur de mettre l’accent sur la contrebasse qui ponctue ‘’ Valéria ‘’ interprétée par le Modern Jazz Quartet. Le jeu se veut précis, net, et les notes descendent à la profondeur souhaitée avec une « ponctuation, une vélocité, et une consistance vraiment étonnantes. Le piano donne, à son tour, le meilleur de lui-même. Il n’est pas omni présent : il conserve la place qui est la sienne avec un jeu délié et des notes qui ont le poids et une matière de grande envergure. Ces deux instruments surprennent par cette matière et leur substance simplement réalistes. Ce registre grave est charpenté : il n’a rien de « baveux », et il révèle une lisibilité réellement bien reproduite.

                  • Transparence

                  Ceux qui « pratiquent » YBA et / ou possèdent des produits issues des gammes Classic ou Signature (et même certaines références Passion) savent ou ont encore en mémoire cette fameuse transparence cristalline qui avait fait la réputation du constructeur. Il était logique que je porte un intérêt particulier à cette caractéristique.

                  Je vous prie de croire que je n’ai pas été déçu car j’ai retrouvé avec bonheur cette facilité à lever le voile sur toutes les infimes substances de quelques bons enregistrements. Le CD 430 est un « analyste » de premier ordre dans la mesure où il va chercher un grand nombre de détails. Toutefois, il est important de souligner que ce n’est pas uniquement sur le haut du spectre qui est privilégié. La transparence s’apprécie sur l’ensemble du spectre audible. La suite orchestrale de ‘’ Porgy And Bess ‘’ de Gerschwin dirigée par Frank Chacksfield illustre assez bien les « possibilités » de ce lecteur qui ne se prive pas de nous livrer l’intégralité de la substance que renferme cet enregistrement. On savoure sans retenue les arpèges ou les envolées de la harpe qui viennent délicatement vous « chatouiller » les oreilles. Quelques interventions de flûte traversière bien amenées viennent se superposer au dessus de la masse orchestrale avec une « physionomie arienne » du meilleur effet : on sent bien que tout cela respire et donne de facto une âme et un sens à la musique.

                  Sur ce chapitre, le « coup de patte » d’YBA est parfaitement identifiable : on s’approche assez bien de cette transparence cristalline qui fit la renommée des réalisations précédentes, tant appréciées sur les cinq continents.

                  • Dynamique et réactivité

                   » Ainsi parla Zarathoustra  » : le déferlement des percussions sur un fond de cuivres illustre l’absolue maîtrise de la dynamique. Cette interprétation constitue ici un véritable « monument » en matière de tenue des notes et de la réactivité : les cuivres, les cordes « s’envolent » avec une réelle souplesse. Tout ce qui « nourrit » la partition emplit la pièce d’écoute pour vous « placer en condition » face à l’orchestre qui se produit avec panache et rigueur. Cette beauté rend hommage à cette interprétation et tout simplement à son compositeur.

                  Dans un autre style, quel bonheur de retrouver cette interprétation de ‘’ Take Five ‘’ par Quincy Jones par la quelle ce lecteur CD montre à quel point il « colle » à la perfection au sens du rythme. Les capacités à réagir vite et bien permettent de voir sous un jour la sonorité naturelle des cuivres. Les coups de cymbales sont clairs et précis. Chapeau bas pour la trompète bouchée, qui, une fois n’est pas coutume, ne laisse en aucune circonstance échapper une once d’agressivité qui pourrait venir entacher l’écoute. Le saxophone et sa sonorité veloutée émerge de cet ensemble avec un brio et une présence remarquée dans la pièce d’écoute ; présence dénuée de toute trace de caricature.

                  Le rythme d’ensemble est particulièrement soutenu et illustré par la ligne de contrebasse et des percussions saccadées et savamment organisées.

                  La dynamique s’étend de façon régulière sur l’ensemble des fréquences reproduites avec une linéarité qui ne pourra certainement pas être prise en défaut. Même sur des extraits tels que un  » Air Varié  » d’après Colombi (école de Madène 17ème siècle), on perçoit un clavecin aux allures grandioses accompagné par un jeu de violon qui dicte sa ligne de conduite musicale et un violoncelle baroque qui intervient en contrechant pour donner l’envergure qui convient. Pour conclure : les applaudissements réalistes parachèvent cette pétillante prise de son en live – divin me direz vous ?

                  • Fluidité – sens de l’ouverture

                  Si la signification du terme fluidité venait à vous échapper, alors je vous recommande vivement de faire connaissance avec ce lecteur CD. Avec le Passion CD 430 la musique s’écoule librement avec comme « point de convergence » un enchaînement des notes parfaitement « huilé » – il s’agit d’ailleurs d’une constance chez YBA depuis toujours. Une sorte de magie s’installe à chaque passage musical, et ce, quelque soit le style de musique choisi. Aucun accroc n’a été relevé, cela accroît davantage le confort d’écoute et le plaisir musical de tous les instants. On décèle une certaine agilité à gérer les extraits musicaux les plus complexes, à dompter les masses orchestrales les plus « chargées ».

                  Divers extraits de ‘’ Tri Yann et l’Orchestre National des Pays de Loire ‘’ me confortent sur ce point, et m’amène à mentionner spécifiquement un très beau sens de l’ouverture.

                  Ce sens de l’ouverture, on le retrouve sur un bon nombre d’extraits, mais c’est le ‘’ Kyrié d’Ariel Ramirez ‘’ qui reflète le mieux le talent en matière d’expressivité des choristes et cette grande pureté dans l’interprétation. Une sorte de magie s’installe entre les interprètes et l’auditeur qui traduit si bien cette saveur particulière des musiques religieuses latino américaines.

                  • Scène sonore

                  Bien campée au milieu des enceintes, la scène sonore se déploie dans les trois dimensions avec une facilité qui donne un beau panache aux « grands orchestrations ». La scène se veut holographique – cependant, elle reste contenue sur des petites « formations » ou lorsque la situation se présente. Aucun débordement n’est à redouter, le CD 430 fait donc preuve de discernement, en sachant conserver une présence permanente des interprètes dans la pièce d’écoute.

                  Quelque soit l’électronique associée, le CD 430 apporte sans attendre une réponse. D’une façon générale, on sent que ce lecteur privilégie la générosité sans toutefois en rajouter. La scène sonore se construit progressivement et méthodiquement pour prendre des « formes » habillement reproduites avec une capacité d’adaptation étonnante. La puissance des chœurs de ‘’ Tri Yann et l’Orchestre National des Pays de Loire ‘’ ou encore celle qui illustre le ‘’ Requiem de Mozart ‘’ ne manquent pas de présence, rendant l’écoute particulièrement attrayante, variée, et vivante. Les plans sont bien structurés et il est aisé de faire la distinction entre les groupes d’instruments de premier plan et ceux de second ou de troisième plan.

                  On ne s’ennuie pas avec le CD 430, qui à chaque extrait, amène son lot de surprises et permet de redécouvrir certains détails passés sous silence par d’autres lecteurs CD. Le magistral ‘’ Stabat Mater  »de Vivaldi – Direction Christopher Hogwood ‘’ vous démontrera que ce lecteur CD n’est pas avare : la voix soliste de James Bowman prend une dimension vraisemblable dans les trois dimensions : elle nous montre à quel point l’interprète « vit » sa musique avec une forme d’exaltation remarquable.

                  • Communication avec l’auditeur

                  Compte tenu de ce qui précède, il aurait été surprenant de trouver des points de dysfonctionnement ou autre forme d’incohérence.

                  Le CD 430 a des choses à dire, mais il ne le fera pas dans n’importe quelles conditions. Si les électroniques, enceintes acoustiques et câbles sont minutieusement choisis et que les enregistrements sont bien réalisés, alors vos extraits musicaux les plus expressifs se transformeront en parcours de santé sans limites. Si ces quelques précautions sont respectées, je vous garantis des séances musicales divines, voir poignantes. Le CD 430 vous fera « vivre » la musique dans la mesure où ce lecteur de CD s’engage à faire chanter les partitions qui ont le mérite d’être interprétées avec virtuosité.

                  J’ai réellement été enthousiasmé par le ‘’ Requiem de Mozart ‘’ sous la Direction de Herbert Von Karajan. Ce lecteur entend partager avec son auditoire l’expression de la soliste Maria Stader au travers l’intensité dramatique de certaines intonations. L’émotion est au rendez vous lorsque les chœurs s’expriment distinctement par leur formulation « touchante », et particulièrement communicative. On retrouve ce sens de la justesse et de la communication sur l’ensemble des extraits de ‘’ Tri Yann et l’Orchestre National des Pays de Loire ‘’ où l’ensemble des interprètes jouent avec une magnifique conviction.

                  Par ailleurs, parmi les plus belles démonstrations de ce qu’est capable de fournir ce lecteur, je peux citer la magnifique ‘’ Minor Waltz ‘’ extrait de l’album ‘’ Double Jeux ‘’ de Laurent Korcia. Je dois vous confier que je suis resté muet d’admiration face au jeu de violon du jeune virtuose dont l’archet « surfe » sur les cordes de son instrument avec une légèreté et une forme d’engouement tout à fait singulière à donner un frisson de plaisir. Laurent Korcia s’emploie à faire son instrument, qu’il maîtrise à la perfection, facilement identifiable par tout mélomane sensible à une interprétation de qualité.

                  La sonorité « boisée » de l’instrument ainsi que celle de la contrebasse qui l’accompagne place l’auditeur dans des conditions d’écoutes exceptionnelles en matière d’expression.

                  Le CD 430 se fait un malin plaisir à traiter le signal sonore avec une infinie délicatesse, donnant à la musique une âme, un sens à la qualité d’interprétation. Sa faculté à prolonger les notes dans le temps et l’espace constitue un point crucial en matière de gestion des harmoniques. Pour tout confier, j’ai littéralement « fondu » lorsque j’ai écouté l’extrait  » Ayasofia  » tiré du CD  » Dance Intro Internity  » par Omar Faruk Tekbilek où l’interprète fait vibrer et « pleurer » sa flûte, avec une tonalité teintée d’une pureté inégalée, doublée d’une reprise de souffle vous prennent au plexus à donner le frisson : tout est dit !

                  2° Comparaison avec le lecteur YBA Classic Player 3

                  De prime abord, il y a des différences audibles entre ces deux lecteurs CD, et je vais tenter de les identifier et vous les présenter. La première différence identifiable est sans aucun doute la spatialisation et le « volume » sonore qui plaide en faveur du CD 430. Ceci s’explique notamment par une alimentation de meilleure capacité. La musique est plus « généreuse », elle gravit des échelons sur le plan de la spontanéité et aussi en matière d’expression. Dans cette perspective, j’irais jusqu’à dire que la communication entre les interprètes et l’auditeur est plus « fusionnelle ».

                  Le CD Classic Player avait quelque chose de très aérien, une forme de liberté d’expression assez singulière. Le CD 430 reprend cette philosophie à son compte en y ajoutant un surcroît de poids dans le bas du spectre, un meilleur délié et une fluidité plus affirmée – en tout cas, le CD 430 me semble moins « rugueux » sur les enregistrements un peu trop insistants sur le haut du spectre audible.

                  Les capacités d’analyse sont semblables à celles des lecteurs des anciennes gammes Classic. Toutefois, je n’irais pas jusqu’à dire qu’elles sont supérieures. Le CD 430 incarne une forme de continuité et l’aboutissement d’une mise au point qui perpétue la philosophie du concepteur.

                  La couleur des timbres dans le milieu et le haut du spectre est un peu différente, cependant on retrouve avec bonheur le filé soyeux dans le haut du spectre, en ayant à l’esprit que le CD 430 s’enorgueillit d’une douceur assez comparable à celle d’un disque vinyle que chacun jugera comme pertinente ou….non.

                  Globalement, le CD 430 va plus loin que le modèles Classic Player 3 sur bien des paramètres, sans toutefois rompre avec la philosophie originelle d’YBA.

                  Conclusion :

                  Ceux qui croyaient qu’YBA avait tourné une page se sont trompés. Certes, une nouvelle page s’est écrite en matière de réalisations, mais les fondamentaux demeurent intacts. Le concept éprouvé et encore amélioré fait toujours recette. Avec le CD Passion 430, Yves-Bernard ANDRE a conçu une machine, à mon avis redoutable, prête à assurer la succession des versions antérieures et à relever de nombreux défis car ses performances musicales sont élevées. Je considère le Passion CD 430 comme un « grand » lecteur qui fera date – une machine « simplement musicale » !

                  Synthèse : Musicalité : de l’YBA de haut niveau
                  Appréciation personnelle : enchanté
                  Rapport qualité – prix : très bon et justifié

                   

                  Prix : 5950 € (08/2014)

                  Test d’écoute réalisé par
                  Lionel Schmitt

                  Vitus Audio RI-101Mk.II Vitus Audio RI-101Mk.II Vitus Audio RI-101Mk.II

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                  Transparence
                  Cette « fameuse » notion de transparence s’oppose à celle d’un voile qui ne permettrait pas de distinguer d’infimes subtilités ou détails. Un système audio ou un produit audio est qualifié de transparent lorsqu’il laisse passer un grand nombre de détails et de nuances, sans forme d’opacité d’aucune sorte.
                  Timbres
                  Ce terme est également utilisé par les musiciens pour évoquer la signature ou la couleur sonore propre à un instrument de musique ou à une voix.
                  Symétrique
                  Un schéma (audio) est réputé symétrique lorsqu’il est composé de 3 conducteurs : le point chaud (+), le point froid (-), et la masse. Le + et le - sont de phases opposées, de façon à pouvoir transiter sans bruit à travers un long câble. L`intérêt du système, sous condition que tous les éléments de la chaîne soient symétriques (source, électroniques, câbles ) : toutes les perturbations captées par le câble (qui est une antenne en soi), sont captées de manière identique par les 2 conducteurs de signal (point chaud et point froid) puisqu`ils sont identiques et positionnés de manière identique par rapport au blindage (d`où le terme "symétrique"). Par ailleurs, l`étage d`entrée du maillon qui reçoit ce signal peut très facilement supprimer ces signaux parasites car il fonctionne en mode différentiel : il soustrait le signal du point froid au signal du point chaud, et ainsi les parasites s`annulent. Il faut enfin relever que la ‘’symétrie’’ n`a aucun autre effet que la protection du signal face aux interférences extérieures, elle ne change rien aux caractéristiques de bande passante, à la réponse impulsionnelle, etc ...
                  Spectre audible
                  Le spectre audible contient l’ensemble des fréquences que l’oreille humaine peut percevoir.
                  Spatialisation
                  La spatialisation définit les trois paramètres que peuvent prendre l’expression musicale dans la pièce d’écoute : largeur, hauteur, profondeur. La spatialisation s’apparente à l’aspect holographique défini ci-avant.
                  Registre
                  Qu’il soit grave, médium, aigu, le registre permet de définir les grandes natures de fréquences utilisées dans le domaine de la haute fidélité.
                  Rapport signal / bruit

                  Mesurée en décibels (dB), le rapport signal / bruit indique l’écart de niveau qui existe entre un signal d’amplitude maximale et le bruit de fond généré par les circuits de l’amplificateur ou de la source. Plus le rapport signal/bruit est élevé, plus le bruit de fond est faible, qui traduit un silence de fonctionnement qui met en valeur les signaux de faible intensité.

                  Ouverture
                  J’utilise ce terme au travers de mes comptes rendus d’écoutes pour qualifier l’aspect expressif de la restitution sonore. Un système ou un produit « ouvert » est système qui laisse passer beaucoup de détails, beaucoup de nuances, de l’aération, et suggère une liberté d’expression, et qui, par définition, respire et apporte une sorte de ‘’bouffée d’oxygène’’ musicale.
                  Lisibilité
                  Chaque note de musique est décortiquée, avec une forme de détourage qui permet à l’auditeur de bien cerner le contour de l’instrument, du groupe d’instruments, ou des voix.
                  Holographique
                  Une restitution sonore dite "holographique" permet de restituer l’image musicale en trois dimensions (hauteur, largeur, profondeur de scène sonore).
                  Fluidité
                  Une musicalité dite fluide s’apprécie lorsque la musique coule sans accroc, sans gêne, sans dureté, avec beaucoup de spontanéité, et de naturel.
                  Dynamique
                  Etendue des valeurs d`amplitude utile d`un signal. En d’autres termes, les valeurs les plus faibles sont au-dessus du niveau de bruit, et les plus fortes en limite d`écrêtage, qu`il soit électronique ou acoustique. On l`exprime généralement par le rapport S/B en décibels (dB).
                  Dureté
                  C’est l’inverse de la notion de  fluidité.
                  Drive
                  Partie mécanique d`un lecteur de CD. Le convertisseur et la partie analogique sont dans ce cas totalement séparés. On utilise aussi le terme de Transport pur désigner cette section mécanique.
                  Distorsion
                  Altération ou déformation du signal provoquée par un élément de la chaîne de transmission. Elle est de plusieurs ordres : les distorsions harmoniques et d`intermodulation sont les principales altérations rencontrées en Haute Fidélité.  
                  Charpenté
                  On évoque une restitution charpentée lorsque celle-ci met en évidence à la fois et de façon bien répartie, la matière, le volume, et la précision des instruments de musique. Ceux-ci prennent une dimension et une présence vraisemblable dans la pièce d’écoute. Certains chroniqueurs font aussi allusion au ‘’corps’’ des instruments. 
                  Bande passante
                  Il s’agit d’une gamme des fréquences de la plus grave à la plus aigüe, reproduites par un système acoustique, et mesurée en hertz (voir Hertz).
                  Asymétrique
                  Le mode asymétrique s’apparente généralement à un circuit qui utilise deux conducteurs : le point chaud et la masse. A contrario, le mode symétrique utilise 3 conducteurs : le point chaud (+), le point froid (-), et la masse (voir ci-dessus).
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